Comment Figma a renversé la table

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(Et pourquoi Photoshop prend la poussière chez moi)

J’ai grandi avec la suite Adobe. Je l’ai aimée. Je l’ai utilisée jusqu’à l’usure. Et puis un jour, j’ai ouvert Figma. Depuis, mes fichiers sont plus légers, mon cerveau aussi.

Allez hop ça dégage !


Adobe : la vieille garde

Photoshop pour maquetter.
Illustrator pour vectoriser.
Premiere pour monter.
After Effects pour faire bouger tout ça.
Et XD… pour quoi déjà ? Ah oui : pour essayer de rattraper Sketch, mais trop tard.

Pendant des années, c’était le package de base.
Indispensable, incontournable, increvable.

Comment découper une image dans Photoshop : 4 façons que vous recherchez

Mais aussi : lent, lourd, fermé, capricieux.
Des fichiers de 800 Mo, des plantages à 2h du mat, des versions envoyées par WeTransfer parce que « le dossier est trop gros pour Drive », et le client qui te demande la modif sur la v2 alors qu’il commente la v6.

On a tous connu.
Et on a tous serré les dents.


Figma : pas juste un outil, un antidote

Le jour où j’ai ouvert Figma, j’ai eu la même réaction que quand t’essayes une interface bien pensée après 10 ans de sites d’administration moches :
“Ah… voilà ce que c’est censé être.”

Figma, c’est simple :

  • Pas d’installation.
  • Pas de “ce fichier est corrompu”.
  • Pas de “je t’ai envoyé la dernière version” (elle est déjà en ligne).
  • Pas de solitude dans ton fichier. T’es pas seul : le client, le dev, le PM sont déjà là (parfois même un peu trop).

C’est pas une app, c’est un plateau de coworking.
Un tableau blanc vivant.
Un Notion qui aurait pris des cours de design.

Figma's big AI update takes on Adobe, WordPress, and Canva | The Verge

Ce que Figma m’a permis

(Et non, c’est pas juste “gagner du temps”)

Figma, c’est un outil qui t’éduque sans te parler.
Il t’attrape gentiment par la main et il te dit :
“Allez, on arrête de bosser comme en 2011.”

  • Fini les fichiers nommés “final2_def_OK_exportéCECIestlebon.psd”.
  • Fini les ping-pong interminables avec le client qui fait des ronds rouges sur une capture d’écran.
  • Fini le dev qui te dit “j’ai pas la bonne couleur” alors qu’elle est littéralement devant lui.

Avec Figma, j’ai :

  • Arrêté de réinventer la roue. (Merci les composants.)
  • Arrêté de designer dans ma grotte. (Bienvenue les commentaires en live.)
  • Arrêté de galérer pour prototyper. (C’est cliquable. C’est animé. Et c’est pas After Effects.)

Et surtout, j’ai récupéré du temps de cerveau disponible pour réfléchir à mon interface, pas à mes calques.


Et les autres dans tout ça ?

J’ai pas viré tout le monde non plus.

  • J’ai toujours la suite Affinity sous la main, pour du print ou du logo pur.
  • J’ai essayé Pixelmator, très bon sur des retouches rapides et propres.
    Mais soyons clairs : aucun ne boxe dans la même catégorie que Figma.

Et Adobe ? Ils ont senti le vent tourner. Ils ont voulu racheter Figma.
Pas pour l’aimer, hein. Pour l’absorber. L’étouffer gentiment dans un coin.
(Spoiler : ça ne s’est pas passé comme prévu.)


Aujourd’hui, Figma c’est…

  • Mon outil principal.
  • Mon espace de travail.
  • Mon terrain de jeu.
  • Mon QG de projet.

Tout passe par lui.
Tout vit dedans.
Et je me demande sérieusement comment on faisait avant.
(Spoiler : on souffrait en silence.)


Tu doutes encore ?

Tu bosses encore en local, avec trois écrans, six apps ouvertes, et Slack qui te spamme à chaque minute ?
Tu hésites à lâcher Adobe parce que “on sait jamais” ?

Fais-toi un compte Figma. Ouvre-le. Joue 10 minutes.
Et viens me dire après si tu rêves encore de PSD.


🎧 Écouté en écrivant cet article : Queens of the Stone Age – Alive in the Catacombs