Créer, c’est grisant.
Mais jongler entre outils, deadlines, retours clients et fichiers qui s’appellent :
« def-final-v3-BIS.psd«
… ça peut vite devenir un enfer logistique.
Alors, j’ai listé 5 ajustements simples qui m’ont vraiment aidé à gagner en fluidité sans sacrifier ma spontanéité (ni ma santé mentale).
1. Centraliser ses assets comme si sa vie en dépendait
Fini les “c’était dans quel Drive déjà ?”
→ Un seul répertoire de travail bien organisé, un minimum de nomenclature claire (YYYY-MM_project_type.ext), et des favoris dans le Finder pour y accéder en 2 clics.
L’idée, c’est de ne plus chercher : juste ouvrir, bosser, avancer.
2. Créer des templates pour tout ce qui revient (trop) souvent
Briefs clients, gabarits de miniatures, mockups, stories, posts réseaux…
→ À chaque répétition, je crée une version “squelette” propre, prête à cloner.
Gain de temps, d’énergie, et d’un peu de dignité.
→ Pour ça, j’utilise Craft, une alternative à Notion que je trouve plus jolie et plus agréable à manipuler au quotidien.
3. Automatiser les tâches chiantes (oui, même les petites)
Pas besoin de scripts, ni de raccourcis complexes.
Mon Mac lance mes apps essentielles automatiquement à l’allumage. Le reste ? J’optimise à la main.
→ Je fais juste attention aux petits gestes qui me font perdre du temps :
les copier-coller d’étiquettes, les répétitions d’actions dans Craft, les notes en doublon.
Et je les réduis autant que possible.
L’optimisation commence souvent par de micro-décisions qu’on arrête de subir.
4. Structurer sa journée avec une routine réaliste (et pas un planning militaire)
Je suis du matin, mais pas du genre à faire du Figma avant mon café.
→ Mon workflow perso, il ressemble à ça :
- Mails tôt le matin, pendant que le cerveau est encore en mode robot
- To-do quotidienne juste après le café, dans Rappels
- Créa en priorité, le reste du matin et un bout d’aprèm
- Logistique, retours, tâches diverses en fin de journée
Spoiler : oui, la caisse du chat fait partie de la to-do. #priorités
5. Faire régulièrement le ménage numérique
Un rituel pas sexy, mais vital :
- Archiver ce qui est terminé
- Supprimer les doublons
- Nettoyer le bureau (physique et virtuel)
- Trier polices, apps, captures d’écran et autres déchets numériques
Ensuite, j’envoie tout ce qu’il y a à sauver dans Jean-Nas, mon Synology et hop, il fait la synchro avec mes drives pour sauver tout ça pendant la nuit gentiment !
Créer dans le chaos, c’est romantique.
Mais un environnement clair, c’est un cerveau disponible.
Conclusion
Optimiser son workflow, ce n’est pas devenir une machine.
C’est juste se donner les moyens de retrouver de l’élan quand tout devient lourd.
Et toi, c’est quoi ton hack perso pour rester à flot sans sombrer dans la logistique infernale ?
🎧 Pendant que j’écrivais cet article, j’écoutais :
Clockworked – Stray From The Path
